"Au début, nous étions une fanfare amateur. Nous jouions pour quatre bières et un bout de saucisson, se rappelle Gilles Chauprade, le batteur. Nous avons grossi au fur et à mesure, nous nous sommes structurés. Nous avons donc réussi à avoir quelques subventions, à rentrer dans des organisations un peu plus importantes, qui ont commencé à nous payer au cachet."
Le groupe veut casser les clichés, montrer que la fanfare est une formation musicale au même titre que les orchestres, les ensembles jazz ou classiques : "Nous faisons plein de choses différentes. Au festival Jazz sous les Pommiers, nous nous sentons considérés comme n'importe quel musicien, que l'on soit sur scène ou dans la rue. Il faut réussir à prouver que la fanfare peut aussi faire un spectacle et un concert de qualité, et que c'est pas parce que nous sommes dans la rue que nous faisons ça avec le dos de la cuillère."